Deux dates indélébiles
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.
Victor Hugo
A deux reprises, comme une fatalité, mère et orpheline à la fois ! Fusion d’un immense bonheur et d’une extrême souffrance !
Mamie, à laquelle je pensais avec une étonnante et intense émotion ce matin du 27 juillet 1984 au moment même où je devenais mère pour la première fois, nous quittait brusquement ce 25 août 1984 !
Puis, au moment où je devenais mère pour la deuxième fois, ce fut maman qui partit doucement ce 19 août 1990
L'enfant chantait; la mère au lit, exténuée,
Agonisait, beau front dans l'ombre se penchant ;
La mort au-dessus d'elle errait dans la nuée ;
Et j'écoutais ce râle, et j'entendais ce chant.
Agonisait, beau front dans l'ombre se penchant ;
La mort au-dessus d'elle errait dans la nuée ;
Et j'écoutais ce râle, et j'entendais ce chant.
Victor Hugo